L’étude du Cerema confirme ainsi « l’effet barbecue », bien connu des sociologues : les habitants du périurbain, qui montent dans leur voiture tous les matins, n’émettent finalement pas davantage, au cours de leur vie, que les habitants du centre-ville, qui circulent tous les jours en transports en commun, mais prennent aussi le train pour assister à des colloques ou à des rendez-vous d’affaire, sans compter l’avion le week-end. Car les périurbains, une fois terminé leur va-et-vient quotidien, ne bougent plus, et s’assoient autour du barbecue.

Le Monde, Olivier Razemon : “Plus on est diplômé, plus on émet de CO2 en se déplaçant